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Là bas, si j'y suis...
31 mars 2014

10 jours en Malaisie

Vol Phnom Penh - Kuala Lampur : trois heures après, c’est le choc ! Au-delà de ma peur de l’avion (surtout au moment de la triste disparition du vol de Malaysian Airlines…), je regrette l’absence de transition lorsqu’on use de ces moyens de transport. Après la quiétude de Kampot, le grouillement de KL !!!

Mes premiers pas en Malaisie seront donc urbains ! Je déambule dans les rues de la mégalopole ceinturée par de grands axes routiers dépourvus de trottoirs, cherche un parc qui s’avère en plein travaux, m’arrête dans les marchés couverts pour n’y trouver que des objets d’artisanat issus des pays voisins, passe mon chemin devant les enseignes de grands magasins identiques à ceux des Champs Elysées… Mon premier jour en Malaisie est donc marqué par la mélancolie et la déception… Ma seule excitation sera de grimper aux 42ème et 83ème étages des célèbres tours Pétronas (pour la bagatelle de 80 Ringit, soit environ 20 euros…) à l’architecture élégante et au point de vue vertigineux !

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Les célèbres et impressionnantes tours Pétronas :

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La vue du 42ème étage...

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... et celle du 83ème étage!

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Le lendemain, je me rends à la station de bus la plus proche, mais pour aller où ??? Je me décide au dernier moment pour les Cameron Highlands, région montagneuse du centre de la Péninsule et cœur maraîcher du Pays : fraises, miel, rose, orchidées et somptueuses plantations de thé. J’aspire alors à un peu de tranquillité mais serai à nouveau surprise (bel euphémisme !) par la tournure touristique prise par toutes ces « fermes » spécialisées. C’est un véritable Disneyland rural disséminé au fond des vallées autrefois verdoyantes et aujourd’hui bétonnées par des exploitations agricoles à forte orientation touristique ou des resorts sortis de terre à coups de capitaux chinois…

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La rencontre d’un autre traveller solitaire me donnera l’occasion de prendre un peu de hauteur avec un trek de 6 heures à travers la jungle jusqu’au sommet du Gunung Brinchang à plus de 2 000 mètres d’altitude. Le lendemain, je me baladerai avec émerveillement dans les plantations de thé (celles de la marque très populaire BOH) qui recouvrent d’un vert intense des flancs de montagne entiers ! L’arbre à thé demande peu d’entretien une fois planté et seules les jeunes feuilles d’un vert clair presque fluorescent, sont récoltées toutes les 2 ou 3 semaines. Le thé a été introduit par les occidentaux dans les années 1930 pour être récolté par des paysans d’origine indienne et népalaise qui constituent encore aujourd’hui l’essentiel de la main d’œuvre quand les terrains sont trop escarpés pour une récolte mécanique. Leurs hameaux situés au pied des plantations comptent écoles et temples hindous !

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Je reprends ensuite la route vers le Nord-Ouest pour Georgetown, ville principale de l’île de Penang, où je fais la rencontre de trois adorables nantais avec qui je passerai le reste de mon séjour en Malaisie. Malgré la pluie et/ou la chaleur étouffante, nous resterons 2 jours dans cette ville à la mosaïque étonnante : front de mer pour des découvertes gustatives, street art au hasard des rues, balade dans le Chinatown endormi et le Little India qui fourmille, etc. L’incroyable cosmopolitisme de la ville est représentatif du reste du pays : les Malais, de religion musulmane, ne représentent que la moitié de la population malaisienne, le reste étant essentiellement constitué de Chinois et d’Indiens totalement intégrés dans la société et considérés de longue date comme des citoyens lambdas.

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Changeant constamment de programme, je me déciderai finalement à me rendre par un bus de nuit sur les îles Perhentians, convainquant deux de mes trois compères de me suivre. Avec des sièges molletonnés et suffisamment de place pour allonger ses jambes, j’y passerai la meilleure nuit de transport depuis 5 mois ! Elle ne sera pourtant pas longue puisque nous nous ferons déposer au petit matin pour attendre un bateau qui se fera désirer plus de deux heures, le temps que la mer agitée permette à notre embarcation d’atteindre le port... S’ensuivent 45 minutes de navigation dignes des parcs d’attraction ! Et c’est une bretonne au pied marin qui le dit !

Notre dîner avant d'embarquer pour une nuit de bus :

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Les trois jours que je passerai en bonne compagnie sur ces bouts de rochers entourés d’eau turquoise se résument à des sessions lecture le cul posé sur les plages de sable fin, des parties de cartes en attendant un Mee Goreng, des séances de snorkelling où j’apercevrai tortue et requin pointe noire (de là à dire que j’ai vaincu ma phobie…)

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Notre voisin de bungalow : un varan à la vue répugnante, je l'avoue...

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... préférant largement la compagnie de ces jolis Némos ;-)

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Mais après 10 jours passés sur la péninsule, il est temps pour moi de retourner à la capitale pour prendre mon envol vers Bali, en Indonésie, où mes parents (et 3 de leurs amis) me font le plaisir de me rejoindre. Après 5 mois d’absence, autant dire qu’ils m’attendent de pieds fermes !!!

Si l'on doit faire les présentations comme à l'école des fans, ma mère est la jolie blonde à gauche. Quant à la paternité, elle est assez évidente pour que je m'abstienne de la préciser!

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29 mars 2014

L'art de la toge

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28 mars 2014

Crêpes, pancakes, roti canay, même combat!

Roti malaisien à la banane, au sucre, au fromage, à l'oeuf, au chocolat... Faites votre choix!

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Les douceurs balinaises...

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28 mars 2014

I love Amok!

Je ne pouvais pas quitter le Cambodge sans vous faire part de mes deux coups de foudre culinaires, tous deux à base de lait de coco évidemment...

Le Amok, au poulet ou au poisson :

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Le fameux Khmer curry :

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Et oui Tiphaine, j'ai ramené les recette et m'essaierai à ces plats délicieux!

27 mars 2014

Anecdotes indochinoises

Après cinq mois de voyage, j’avais envie de vous faire partager quelques spécificités - souvent futiles, parfois curieuses - qui auront profondément marqué mes empreintes à travers les pays de l’ancienne Indochine.

L’héritage français a parfois du bon : au Laos et au Cambodge (plus rarement au Vietnam), on peut déguster de bonnes baguettes de pain sans déroger à la règle de manger local ! On peut également observer d’excellents joueurs de pétanque s’exerçant sur des boulodromes dignes de ceux que nous trouvons par chez nous. Et le Pastis qui va avec !!! Mais pour les amateurs de fromages, il faut savoir que par cheese, ils entendent des portions de vache qui rit

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Quand on recherche une guesthouse, il peut être utile de regarder son environnement immédiat : une fois la nuit tombée, la fièvre des karaokés s’empare des vietnamiens (c’est aussi valable pour le Laos et le Cambodge, mais dans une moindre mesure) pour qui se faire entendre prime sur la justesse de ton !

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Les maisons vietnamiennes ont la particularité d’être toute en longueur, la largeur de l’habitation correspondant peu ou prou à celle d’une double porte ! Cela viendrait de l’époque coloniale qui avait imposé un impôt foncier calculé en fonction de la largeur de la façade... Ces maisons à toit plat sont très souvent colorées dans des tons « d’eau » (bleu ou vert très clair)

L’architecture des habitations rurales du Laos et du Cambodge sont assez proches : construites en bois et toujours sur pilotis, le rez-de-chaussée sert de pièce commune où l’on trouve souvent hamacs, ustensiles de cuisine, machines à tisser, voire nourriture pour le bétail.

Quant à la gestion des déchets, cher à mes très chères collègues, elle ici est diablement efficace !!! L’odeur caractéristique de brûlé à la nuit tombée rappellera toujours à mes narines ces belles régions d’Asie (Laos, Cambodge, et même l’île indonésienne de Bali !).

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En termes d’esthétisme, les canons de beauté sont loin d’être ceux partagés par les Occidentaux : les Vietnamiennes considèrent la peau blanche comme un élément principal de beauté, assez difficile à maintenir dans ces contrées tropicales, vous en conviendrez… Mais avoir la peau bronzée est synonyme de travail dans les champs, et donc d’un rang social inférieur… Alors afin de conserver une peau la plus claire possible, elles se couvrent d’une multitude de couches de vêtements qui me donnaient le sentiment d’une véritable étuve : chapeau pointu, tee-shirt et sweat (à manche longue évidemment !), chaussettes (pratique dans les tongues !), gants en laine (si, si !), masque de chirurgien (très utile pour supporter les gazs des pots d’échappement…)

De l’autre côté de la frontière, les femmes cambodgiennes sont nettement moins engoncées. J’avais déjà évoqué dans un autre article, les tenues pour le moins particulières portées par de nombreuses cambodgiennes… Je croyais au départ que les Khmers ne voyaient pas d’inconvénient à sortir en pyjama dans la rue jusqu’à ce que je découvre les vêtements proposés à la vente dans les boutiques et sur les étals des marchés : au-delà du côté probablement pratique et confortable, c’est le principe d’assortir le haut et le bas qui semble être le must de l’esthétisme de la tenue, et ce quel que soit le motif représenté ! A vous de juger !

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« Lucky, lucky ! Lucky for you, lucky for me !!! » est le slogan entonné par les vendeurs pour nous convaincre de leur acheter les babioles présentées sur leurs étals. Une fois la transaction terminée, ils tapotent leurs objets à vendre (ou le tableau de bord dans le cas des chauffeurs de taxi) avec les billets qu’on vient de leur laisser.

S’adresser respectueusement à quelqu’un en langue khmer ou vietnamienne peut s’avérer rapidement un casse-tête chinois. Au Cambodge, on appelle Ming pour « Tante » une femme plus âgée, mais au Vietnam, il faut s’accrocher : en fonction du sexe des deux parties, de leur âge, de leur statut, chaque appellation diffère ! Les combinaisons sont donc nombreuses et il vaut mieux ne pas se tromper si l’on ne veut pas vexer son interlocuteur… Parler anglais m’aura au moins permis de rester polie !

En parlant de formules de politesse, ne vous étonnez pas si un Khmer vous demande si vous avez mangé du riz… Cette traduction littérale du « soksabaï ? » correspond au « comment ça va ? » distribué machinalement après avoir dit bonjour à quelqu’un. Répondez que vous avez bien mangé du riz (« khniom soksabaï ! ») quel que soit le plat que vous avez pris à midi !

Il est possible de compter jusqu’à 19 en Khmer en utilisant seulement 6 mots !!! Il suffit de savoir compter jusqu’à 5 et de connaître le mot 10. Le reste n’est une question de mémoire et de prononciation…

Partout en Asie du Sud-Est, il ne sert à rien de secouer la tête de droite à gauche pour dire « non ». Le bon geste pour signifier son refus à quelqu’un est de faire pivoter sa main sur elle-même, comme une marionnette. Vous restez un barang (« étranger » en khmer, dérivé du mot « français »… car les Asiatiques prononcent difficilement les « f ») mais au moins vous êtes compris !

L’écriture vietnamienne diffère des alphabets Khmer, Lao ou Thaïlandais. Utilisant autrefois les caractères chinois, l’alphabet vietnamien est depuis deux siècles proche de l’alphabet latin après qu’un missionnaire s’est évertué à transcrire phonétiquement le vietnamien. Lire et parler le vietnamien est pour autant incroyablement complexe, notamment en raison de la combinaison des accents qui changent la prononciation et le sens d’un même mot. Au choix : ˚ ¸ ‘ ^ ¨   ̃

Bonne année en vietnamien

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Panneau cambodgien

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27 mars 2014

Quand le dollar est roi...

La monnaie cambodgienne est le Riel mais la plupart des prix sont exprimés en Dollars. Il faut avouer qu’avec une telle inflation, on parlerait déjà en millions pour un montant inférieur à 200€ !!! Pour autant, les Riels sont toujours en circulation et s’échangent volontiers contre le cher billet vert. Ils correspondent en quelque sorte aux centimes pour toutes les sommes inférieures à 1$ puisque l’unité américaine (la monnaie universelle ?!?) vaut précisément 4.000 Riels.

Ce double système de monnaie demande au début une sacrée gymnastique d’esprit !

Quand au Vietnam, ils conservent leurs précieux Dongs malgré une inflation tout aussi forte : quand on sait que 29.000 Dongs valent environ 1€ (ou 21.000 Dongs pour 1$), on ne compte plus les zéros contenus dans son porte-monnaie !!!

Ainsi, une chambre au Cambodge vaut entre 3$ (pour un dorm) et 10$ (pour une chambre avec salle de bain) soit des tarifs à peu près équivalents à ceux pratiqués au Vietnam (entre 150 et 250.000 Dongs). Le paquet de cigarette de la célèbre marque au Cow-boy s’achète environ 1$ (4.000 Riels ou 30.000 Dongs) et la bière coûte selon les pays 4.000 Riels (1$) ou 30 000 Dongs (1€). Pour le même prix, on peut manger une assiette de Phô (les pâtes vietnamiennes) dans la rue mais le même plat servi dans un restaurant revient souvent à 3 fois plus cher.

23 mars 2014

Qui veut des glaces à la mode malaise?

Avant d'avaler votre ABC (à gauche) ou votre Cendol (à droite donc!), il ne vaut mieux pas savoir tout ce que vous trouverez dedans... Une boule de glace, de la glace pilée, du lait de coco. Jusqu'ici, tout va bien! Sauf que ces desserts populaires comportent aussi des vermicelles de riz, des beans, du maïs, de la gélatine, du sirop de rose... 

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Alors, vous reprendrez un peu de dessert?

14 mars 2014

Parcours des 3 derniers mois...

Je prends enfin le temps de cartographier la route que j'ai suivie depuis la mi-décembre, quand je quittais l'île de Don Det dans le sud du Laos, pour le Cambodge où je me sentirai tellement bien que j'en dépasserai la durée de séjour réglementaire!!!

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14 décembre : Phnom Penh où je retrouverai Kévin, rencontré 1 mois plus tôt à Vientiane

21 décembre : Kampot pour passer Noël et la nouvelle année en excellente compagnie!

05 janvier : Sihanoukville, ville festive et touristique que je fuierai après seulement 2 jours... 

... pour retourner à Kampot, devenu en quelque sorte mon home sweet home dans cette région du monde!

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21 janvier : après 1 mois de séjour à Kampot, il est temps pour moi de franchir une frontière... Ça sera l'île vietnamienne de Phu Quoc, située juste en face de la côte cambodgienne

25 janvier : Can Tho pour une balade à travers ses marchés flottants

26 janvier : My Tho et ses îles caractéristiques du delta du Mékong

28 janvier : Saigon en pleine préparation du Têt, passe ton chemin!!! Je ferai heureusement la rencontre de Lostpee, une adorable vietnamienne que je retrouverai à plusieurs reprises

30 janvier : Dalat où j'assisterai au Nouvel An vietnamien et m'essaierai au canyoning

03 février : Mui Ne et ses plages

06 février : retour à Saigon pour revoir Lostpee et visiter les musées fermés une semaine auparavant...

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07 février : Kampot, no comment ;-)

11 février : Phnom Penh pour un deuxième séjour en compagnie de Léna qui délaissera la Tiki Guesthouse pour quelques jours de vacances bien mérités

15 février : Kampong Chnang et ses villages flottants sur les bords du Tonlé Sap

18 février : Battambang et sa campagne, pour faire une rapide halte sur la route de Siam Reap

19 février : Siam Reap et ses fameux temples d'Angkor... Léna étant retournée à Kampot, c'est au tour d'Hugo de s'échapper quelques jours de la Tiki pour retrouver une bande de potes venus lui rendre visite. Au programme : visite des temples et soirées festives!

22 février : Kampong Cham, où nous resterons sur une île plantée au milieu du Mékong. À 10, imaginez un peu le tableau!

25 février : Sen Monorom dans la région montagneuse du Mondolkiri, aux terres ocres et aux forêts verdoyantes

01 mars : Kratie, jolie bourgade sur les rives du Mékong

02 mars : Ah, Kampot... avant de m'envoler pour la Malaisie 8 jours plus tard

6 mars 2014

Point snack

Quand rester assis sur des sièges inconfortables constitue l'essentiel de votre journée et que par expérience, vous savez que vous pouvez doubler le temps de trajet annoncé, les pauses de mi-parcours sont toujours les bienvenues! 20 précieuses minutes pendant lesquelles on peut se dégourdir les jambes, soulager sa vessie, ou bien s'asseoir à la table de l'une de ces cantines installées tout au long de la route pour un iced coffee ou une noodle soup with chicken (2 000 riels ou 0,5$ pour le premier, et environ 2$ pour le second).

Lors des pauses éclairs, ce sont alors des femmes qui se précipitent à la porte du mini-van ou du bus pour proposer des canettes de red bull locale, des brochettes de viande, des oeufs cuits, des bamboos de sticky rice (ici, plus élaboré que celui que l'on trouve au Laos puisqu'ils y ajoutent du lait de coco et de gros beans), etc.

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Je ne me suis pas laissée tenter par l'aventure culinaire des brochettes de bords de route (l'absence de toilettes dans le bus est un facteur déterminant) mais par quelques snacks pour le moins originaux :

comme ces fleurs de lotus, dont on mange les graines au bon goût de noisette

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ou cette brioche à l'oeuf et à la saucisse!

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5 mars 2014

Les folies d'Angkor

Léna de retour sur Kampot, je trace ma route vers Battambang puis Siam Reap, où je retrouve un autre de la clique Tiki : Hugo, parti quelques jours en vadrouille avec des amis. Nous serons donc 5 dans un tuk-tuk à parcourir le vaste ensemble des temples d'Angkor pendant 3 jours, plus ou moins longs selon nos virées nocturnes de la veille, mais toujours aussi intenses!

Nous avons tous en tête les images des temples d'Angkor enlacés dans des lianes séculaires... Je me figurais un peu moins l'étendue du site et la multitude d'édifices qui s'y trouvent éparpillés, comme autant de témoins de l'ampleur de la ville qui comptait plus d'un million d'habitants au temps de sa splendeur (Xeme-XIIeme).

Le reste se passe de commentaires, bien que les photos retranscrivent bien peu des temples labyrinthesques, de la finesse du travail des pierres, de la nature reprenant ses droits sur les vieilles batisses, de l'atmsophère fantasmagorique régnant sur les temples dans la brume du petit matin...

1er jour : Preah Khan, Neak Pean, Banteay Samre, Pre Rup

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Cette première journée à Siam Reap s'achevera sur de joyeuses retrouvailles avec d'autres globe-trotters croisés plus tôt à Kampot, qui nous suivront encore quelques jours dans la suite de notre parcours au bord du Tonlé Sap.

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2ème (petit) jour : Angkor Wat, Bayon

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3ème jour : Ta Prohm et Banteay Kdei au lever du jour...

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Une agréable dernière ecapade dans des temples d'Angkor déserts, à la douceur de la lumière du petit matin, avant de reprendre la route tous les 10 vers la ville Kampong Cham! Une toute autre aventure!!!

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5 mars 2014

Les villages flottants de Kampong Chnang

Le Tonlé Sap est un immense lac situé au Nord-Ouest du Cambodge qui, après s'être changé en fleuve, vient se déverser dans le Mékong avant que celui-ci ne continue sa route vers le sud du Vietnam. La saison des pluies transforme radicalement le paysage des rives, le lac agissant comme une soupape d'étanchéité pour le Mékong selon le niveau de ses eaux.

Phnom Penh est située à la confluence du Mékong et du Tonlé Sap. Toujours accompagnée de Léna, nous quittons la capitale pour atteindre Kampong Chnang, sur les bords du lac du même nom d'où le village tire l'essentiel de son activité.

Kampong Chnang est un village très peu fréquenté et il faut se laisser du temps pour découvrir ses charmes et son authenticité. C'est que je ferai, laissant Léna retourner à Kampot pour reprendre le boulot tandis que je parcourrai encore un peu la campagne à vélo.

Le soir de notre arrivée, nous embarquons pour une petite balade à travers les canaux du village flottant dont la population est à majorité d'origine vietnamienne (ce qui n'a pas été sans conséquence dramatique à l'époque des Khmers rouges...). Tous les équipements et services sont disponibles, à condition de ramer jusqu'à la bonne bicoque!

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La photo suivante me rappelle que je souhaitais écrire un petit article sur la mode cambodgienne... J'y reviendrai donc, mais notez la collection de tissus de pyjamas! Car ce qui compte n'est pas tant l'imprimé de la tenue que d'assortir le haut avec le bas!

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Et rien de tel qu'une bouteille de bon vin (j'avoue que mes exigences ont nettement été revues à la baisse depuis mon départ...) pour la dernière soirée de notre binome!

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Le lendemain, je prendrai un vélo (dont le guidon se désaxera en cours de route...) pour traverser un bras du Tonlé Sap et silloner la rive d'en face, au hasard des chemins poussièreux, des rues de hameaux et des sentiers de rizières... Un bel aperçu des campagnes cambodgiennes...

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Je ne sais pas quel a été le sort réservé à ces pauvres chiens...

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De retour sur la terre ferme pour un coucher de soleil au son des rires des enfants...

et de leurs "whatsyourname? mynameis!"

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4 mars 2014

Michel à Angkor Wat

Il suffit d'un Gwenn Ha Du pour se sentir un peu comme à la maison!

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2 mars 2014

Et bon appetit, bien sûr!

Je n'ai pas été assez courageuse pour m'essayer à la street food de Siam Reap...

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... pour avoir déjà goûté, du bout des lèvres, aux pattes de poulet grillées à Saigon!

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