Bon retour à Michel!
Si l'idée du retour est difficile à digérer, j'ai la chance de rentrer à Paris avec un petit bout de Kampot avec moi!!!
Léna et Fanche retournent en France pour y passer l'été et c'est totalement fortuitement que nous avons réservé quelques mois plus tôt, une place dans le même avion! Nous attérrissons donc tous les trois sur le tarmac d'Orly, reprenant doucement nos marques dans le 20ème arrondissement parisien rythmé à l'heure d'été.
Kampot represent!!!
Les yeux qui pétillent à la vue des plaisirs simples...
Michel retrouve enfin Matthieu qui huit mois plus tôt, a eu l'excellente idée de glisser ce discret* compagnon dans mes bagages!
Pas le temps de se poser ou de se morfondre! On est vite happé par le tourbillon des retrouvailles, la surprise des changements opérés en son absence, le rythme cadencé de la vie parisienne, et ce d'autant que je retrouverai le chemin du bureau seulement 4 petits jours après avoir atterri...
J'aurai tout de même le temps de goûter au plaisir de retrouver les copains autour d'une bonne bouteille, remplir son frigo de (vrais!) fromages, dormir sous une couette et sur un épais matelas, se réveiller à l'odeur d'un café serré, boire directement l'eau du robinet, ne plus continuellement devoir s'éponger le front, se sevrer enfin du riz qu'on a dégusté par kilo, à toutes les sauces, à tous les plats...
Mais revenir d'une longue parenthèse asiatique, c'est également s'habituer à traverser quand le bonhomme vert l'autorise, s'endormir sans le ronron du ventilateur, ne plus compter les cris nocturnes des teckos, se réveiller avec la gorge sèche, réapprendre à se servir de sa machine à laver, ressortir les casseroles après 8 mois de street food, reporter ses talons de 8 centimètres, ne plus chercher la poubelle où jeter le papier toilette, respecter les interdictions de fumer, se rappeler qu'il existe des dimanches, regarder sa montre, et surtout se faire à l'idée qu'il fait encore jour à 18h et que le soleil ne disparaitra pas avant 3 heures... Etonnamment l'élément le plus perturbant!
Ceci étant, voilà plus d'une semaine que je suis rentrée et je n'ai toujours pas eu le courage de vider mon sac à dos...
* je parle de Michel et non pas de la blonde peroxydée