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Là bas, si j'y suis...

1 décembre 2013

Les Gorges du Saut du Tigre

On m'avait parlé d'un très beau trek de 2 jours à faire dans les Gorges dites du Saut du Tigre, mais compte tenu du froid qui y règne (températures négatives une fois la nuit venue) et du peu d'équipement dont je dispose (3 paires de chaussette, une polaire et un blouson imperméable), jusque dans le bus m'emmenant à Qiatou, point de départ du trek, je doutais de l'opportunité d'une telle expédition pour l'amatrice que je suis et cherchais déjà des alternatives pour parvenir au petit village situé au milieu des gorges sans trop donner de ma personne...

Mais on ne me laissera pas vraiment le choix : 2 heures de trajet plus tard, le chauffeur de bus ordonne à tout le monde de descendre et m'affirme que mon backpack m'attendra le lendemain dans une guesthouse du village niché au milieu des montagnes. J'ai alors 1 minute pour attraper mon sac de couchage et un tee-shirt de rechange (qui pourrait surtout me servir de seconde couche!) avant de voir le bus filer, me laissant en plan sur le bord de la route... Tu parles d'une alternative!!!

 

C'est donc sans préparation psychologique et surtout sans équipement adéquat (je n'ai pas parlé de mes chaussures à 20 balles achetées chez Décath... ni des bouquins et autres appareils éléctroniques que j'ai été condamnée à me trimbaler, n'ayant pas eu le temps de m'en délester avant le départ du bus) que j'entame cette randonnée de 8 heures! (certains auront aussi noté le sac à provisions corporate...)

 

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Si j'avoue avoir beaucoup ri de ma naïveté et de mon amateurisme les premières minutes du trek, cette déconvenue a rapidement été balayée devant le spectacle fascinant offert par les imposantes montagnes dressées au dessus des puissants rapides du fleuve Yangzi.

 

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Des paysages spendides et d'une grande diversité, mais au prix de sacrés dénivelés, de sentiers escarpés et de corniches qui ont provoqué chez moi quelques sueurs froides, surtout avec le vent soufflant à cette altitude...

 

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Le trek se fait le plus souvent en 2 jours, les randonneurs ayant la possibilté de dormir dans un des petits villages qui ponctuent le sentier. Motivée par la beauté de l'endroit et le plaisir d'être seule (une fois n'est pas coutume!), je parcours les trois-quarts du chemin en moins de 5h (au lieu de 6!) et savoure ma nuit dans les hauteurs, sous un ciel étoilé comme quand j'en ai rarement vu...

 

 

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Le lendemain, il ne me restera plus qu'une heure de marche (quand il en est annoncé 2... décidemment, je suis une vraie torpille!) avant de retrouver la fameuse guesthouse où mon sac à dos m'attendait sagement. Comme j'avais un peu de temps avant de prendre un bus m'amenant à Shangri La, ma prochaine destination, je décide de suivre un petit groupe de randonneurs, curieux de descendre au fond des Gorges pour voir le fleuve déchaîné d'un peu plus près. Si je ne regretterai pas d'assister à cet incroyable spectacle, ces 3 heures de marche me paraitront bien plus éreintantes que les 8 heures précédentes, car c'est bien beau de descendre au fond des Gorges, mais il faut aussi les remonter!!! 

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27 novembre 2013

Le train de nuit Kunming-Lijang

Un petit clin d'oeil à mes chers collègues!

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Les fameuses nouilles achetées au Carrefour... Disons que ça réchauffe, à défaut d'être subtil!

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26 novembre 2013

Ras le bol de riz!

Après 3 jours passés en Chine, je devrais avoir honte de tenir ces propos, mais j'ai besoin d'extérioriser le trop plein de... Chinois!!!

A Kunming, où j'ai débarqué le 23 novembre dernier, j'ai pu me rendre compte (à une échelle réduite!) ce que pouvait bien être le tumulte des cités chinoises. La capitale du Yunnan ne compte "que" 1 million d'habitants mais elle déborde déjà d'une foule compacte, de lumières omniprésentes et d'un bruit incessant...

Mes premiers pas ont été laborieux mais j'avais heureusement un guide précieux, Martin, rencontré à l'auberge de jeunesse et déjà familier de ces codes qui me sont étrangers, depuis plus d'un mois qu'il baroude dans ces contrées. J'étais donc avertie qu'un certain nombre de pratiques pourraient m'étonner. Quant à s'y faire, c'est une autre paire de manche...

Aussitôt arrivée, je m'échine à apprendre quelques rudiments : les classiques bonjour, merci, aurevoir, oui, non... C'est peine perdue : non seulement la prononciation est tellement particulière que je ne me fais pas comprendre (j'entends partout des tsé, dsé, dj, ch, ssss que je parviens difficilement à distinguer!) mais pour être franche, ils n'en ont rien à carrer!!! Les formules de politesse ne font visiblement pas partie des préceptes chinois... Cela se mesure également à leur propension à te passer systématiquement devant : que ce soit dans une échoppe ou un restaurant, ils joueront des coudes sans vergogne pour se faire servir en premier, et ce même si le tiroir de la caisse enregistreuse est déjà ouvert pour recevoir tes précieux Yuans...

En parlant de coudes, il les faut aussi bien serrés pour se frayer un chemin sur les trottoirs et les routes bondés. La seule règle qui vaille entre piétons : se rentrer dedans! Quant aux véhicules motorisés ou pas, ils font en sorte de se faire entendre continuellement, et ce même à l'arrêt!!! Impossible de décrire la cacophonie qui règne dans les rues, entre les klaxons, les alarmes et les vendeurs de tous bords qui racolent le chaland à l'aide de mégaphones...

Après 2 jours d'urbain (à ne pas prendre dans tous les sens du terme, donc!), je suis partie hier soir vers l'ouest pour la ville de Lijang, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Dans le train de nuit, je discute longuement avec l'adorable Weijie Lee qui, chose assez rare pour être soulignée, connait quelques mots d'anglais. Il insiste même pour m'accompagner dans ma recherche d'une guesthouse le lendemain matin! Cette gentillesse vient s'ajouter à mes premières impressions de Lijang, plutôt positives : une petite bourgade (300 000 péquins seulement, une broutille!) caractérisée par une architecture authentique, baignée dans une jolie lumière matinale et empreinte d'une atmosphère de montagne (2 400 mètres d'altitude et des températures qui fleurtent avec le zéro une fois la nuit tombée).

Sauf qu'il n'était que 8h du matin lors de mon arrivée... Et quelques heures plus tard, je ne reconnais déjà plus les lieux : des touristes partout (exclusivement chinois, je n'ai croisé aucun blanc de la journée!), des rez-de-chaussées uniquement occupés par des magasins de souvenirs dans lesquels les vendeurs sont endormis derrière leur comptoir ou crient à tue-tête leurs slogans marketing, des chansons qui tournent en boucle et des concours de percussions à chaque coin de rue (je n'ai toujours pas compris pourquoi tant de magasins proposent ce genre d'instruments!)... Je n'ai paradoxalement fait abstraction de cet environnement bruyant qu'en me perdant dans les dédales du marché situé à l'extrémité de la vieille ville...

Bref, ce soir, je fais de la résistance : j'ai commandé un plat de pâtes (et non de nouilles!) et un verre de vin rouge!!! Ça ne sera pas de trop avant de retrouver ma chambre non chauffée...

26 novembre 2013

Michel a trouvé son binome à Kunming!

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26 novembre 2013

Le panier de la ménagère

Moi qui déteste me rendre dans les grands magasins, je suis allée faire mes courses chez Carrefour!!!

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26 novembre 2013

Casse-tête chinois : suite et fin!

Après une nuit écourtée dans le sleeping bus me ramenant de Luang Prabang à Vientiane (notamment en raison de la panne d'un bus qui se trouvait juste devant le nôtre et qu'il a fallu secourir pendant près d'une heure), me voilà de retour à la capitale à peine 2 semaines après l'avoir quittée.

Je croyais le plus gros des formalités derrière moi, mais c'était sans compter mon étourderie...

Après un bon café et un croissant au beurre (si, si!), c'est pleine d'entrain que j'enfourche mon vélo pour me rendre à l'Ambassade de Chine située à une demie heure de pédale du centre-ville. J'arrive confiante au guichet, heureuse de récupérer enfin mon passeport après 2 semaines de voyage clandestin... Je sors la liasse de papiers censés me permettre de récupérer ce sésame pour l'Empire du Milieu, sauf qu'il semble me manquer un minuscule papier rose attestant des 32$ dont je me suis pourtant acquittée quelques jours plus tôt! Et ce ne sont ni mes sourires ni mes supplications qui changeront quoi que ce soit à l'affaire : on ne contourne pas les règles du gouvernement chinois aussi facilement!

Il est alors 10h30 et l'ambassade ferme ses portes pour le week-end dans une heure!!! Je remonte sur mon fidèle destrier et bats des records de vitesse jusqu'à la dite banque, malgré un vélo trop petit pour moi et un jean qui me colle à la peau en ces heures de grand cagnard... 

Même sous le coup de la panique, je parviens à me faire comprendre et obtiens rapidement une copie de ce fichu bout de papier qui, soyons honnêtes, doit se trouver dans un endroit improbable de mon backpack... C'est peut-être parce que ce dernier ne cesse de grossir depuis le début du séjour, contrairement à moi! 

Des litres de sueur plus tard, je me trouve à nouveau devant le guichet de l'ambassade (dont le chemin n'a désormais plus de secret pour moi) et croise les doigts pour que ce trajet ait été le dernier.

 

 

A 15 minutes de la fermeture des portes, je sors enfin soulagée, mais resterai sur mes gardes d'ici mon vol de demain : les autorités chinoises me réservent peut-être encore d'autres surprises!

 

26 novembre 2013

La descente de la Nam Ou

Plutôt que de subir encore 4 heures de mini-van à s'en taper la tête contre le toit, je décide de prendre le bateau pour retourner à Luang Prabang, trajet certes beaucoup plus long et un peu plus cher, mais qui me permettra de découvrir d'autres paysages! Cette option est néanmoins loin d'être assurée car il faut un minimun de 10 passagers avant que le bateau ne prenne les flots pour redescendre la rivière Nam Ou... Mais il semble que ce soit mon jour de chance : si la veille, le bateau n'est pas parti, le capitaine m'assure qu'au moins 10 personnes se sont inscrites depuis ce matin.

Effectivement, quelques heures plus tard, nous serons 18 entassés à l'arrière d'une barque, le cul posé sur une simple planche de bois et les genoux coincés entre nos sacs à dos et les jambes de nos voisins...

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Bien que les conditions de voyage soient pour le moins spartiates, je ne verrai pas le temps passer : entre les montagnes qui nous encerclent, emprisonnant parfois les nuages, et les activités humaines qui tournent autour de la rivière (pêche quotidienne, terrain de jeux des enfants, production artisanale d'électricité, voire chantier de construction par les voisins chinois), il est aisé de se laisser emporter par la contemplation! 

Sans parler des petits moments d'adrénaline, quand notre frêle embarcation s'engouffre dans des rapides ou passe à quelques centimètres des rochers affleurants... Mais le "capitaine du navire" connait la Nam Ou comme sa poche et mes appréhensions s'évaporent rapidement.

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Après plus de 5h30 de navigation, la ville de Luang Prabang (et la délivrance) approche(nt) enfin... 

Mais la promiscuité des trajets épiques comme celui-là permet aussi de se rapprocher des autres passagers. On échange d'abord des sourires entendus puis des lampées de Lao Lao... 

Ayant partagé

 la même galère, je passerai également les 24 heures qui suivront avec 2 adorables allemands (bien moins benêts que sur la photo!) que j'aurais bien emporté dans mes bagages jusqu'à Vientiane!

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26 novembre 2013

The monks and me

En Thaïlande comme au Laos, les moines sont nombreux mais généralement discrets. On les remarque évidemment à leur crâne rasé et à leur toge de couleur vive (le plus souvent orange, sauf pour les femmes vêtues de blanc) mais ils restent la plupart du temps dans l'enceinte des temples (ou Wat) et lorsqu'ils se déplacent en ville, semblent se mouvoir furtivement, le pas rapide et le regard fixé au sol. Sans parler du rapport très restrictif vis-à-vis de la gent féminine : interdiction pour les femmes de rentrer dans un temple les épaules découvertes et impossibilité pour les moines de toucher ou d'effleurer une femme...

Quelle n'est donc pas ma surprise quand ces derniers viennent vers moi spontanément pour discuter!

Ce fut d'abord la femme dans le train pour Nong Khai qui me fait cadeau de son baume salvateur (cf. post précédent "la beauté du geste").

Puis dans un temple de Vang Vieng, dont je trouvais le charme et le calme singuliers, c'est un jeune moine de 19 ans qui vient à ma rencontre. Dans un anglais très correct, nous discutons à l'ombre d'un arbre mais restons aussi longuement assis l'un à côté de l'autre sans nous parler. Cet échange pour le moins particulier durera près d'une heure et en partant, Mee me demandera mes coordonnées Facebook pour que nous restions en contact!

Quelques jours plus tard à Luang Prabang, alors que je suis dans un marché de nuit qui grouille de monde et de touristes, un moine d'origine cambodgienne s'arrête à mon niveau et me propose spontanément de m'aider dans le choix du cadeau que je souhaite faire à quelqu'un! 

Enfin, alors que je cherche à photographier la pleine lune, c'est un groupe de jeunes novices qui s'approche, me questionne et accepte finalement de se prêter au jeu de la photo spectrale!

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Je ne sais ce que je leur inspire, mais cette attirance m'intrigue quelque peu...

 

 

Qui sait, je rentrerai peut-être dans 7 mois avec la boule à zéro!?!

 

 

22 novembre 2013

Le trek des 100 cascades

Tandis que je me rendais au petit cabanon qui sert d'embarcadère au village de Nong Khiaw, je croise le chemin de Manuela, une fringante cinquantenaire polyglotte, qui me propose de me joindre à elle et à un groupe qu'elle essaie de constituer pour réaliser un trek le lendemain. N'ayant aucun programme arrêté, j'oublie rapidement l'idée de reprendre le bateau pour une autre bourgade et la retrouve le soir-même pour lui dire que je souhaite intégrer la fine équipe. Et je ne suis pas la seule, car à force de "racoler" tous les travelers croisés sur son passage, c'est à une qunizaine que nous nous retrouvons dans le bureau de l'agence!

Mis à part le fait qu'il valait mieux prendre une tenue de rechange, je ne savais pas réellement à quoi m'attendre sur la randonnée en elle-même... Et bien, je ne serai pas déçue! Après une heure de navigation sur la jolie rivière Nam Ou (un affluent du Mékong) et la traversée d'un petit village accessible uniquement en bateau, nous entamons une marche de 4 heures à travers une ribambelle de cascades. J'avoue ne pas les avoir comptées, mais le trek dit des 100 cascades est pour le moins explicite!

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J'ai donc compris pourquoi il était vivement conseillé de prendre une tenue supplémentaire! Reste que mes pompes mettront 2 jours à sécher... 

Et chaussures fermées ou pas, les sangsues trouvent le moyen de se faufiler partout!!!

Nota Bene : pour que ces pots de colle lâchent leur prise, il faut les brûler à l'aide d'une cigarette. Le sang ne cesse de couler pendant des heures mais au moins, on cesse au moins de les alimenter!

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Lors de cette journée, je fais la connaissance de Clarisse, une française exilée à Montréal depuis tellement longtemps que l'accent québecois ne la quitte pas. Son sourire non plus d'ailleurs!

On se retrouve le soir avec son cheum pour partager un plat nettement moins local qu'à l'accoutumé : poisson à la sauce aux champignons... Erreur fatale! Non seulement c'est bien le pire plat que j'ai mangé depuis le début de mon séjour asiatique, mais nous l'attendrons plus de 2h30!!! Je ne sais toujours pas s'il s'agit du rythme laotien ou d'une stratégie marketing pour nous faire consommer de la bière Lao pour patienter!!!

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21 novembre 2013

Suite du parcours : le Nord du Laos

Seulement 4 villes (le plus souvent des bourgades) constituent les jalons de ce second chapitre Nord Laos.

Mais ce sont surtout les trajets pour s'y rendre qui en font les principaux attraits : que ce soient les 4 heures chaotiques de mini-van entre la folle Vang Vieng et la belle Luang Prabang, ou les 5h30 de navigation sur la rivière Nam Ou depuis la petite ville de Nong Khiaw, dans des conditions certes spartiates mais vite oubliées à la vue des pics karstiques majestueux qui se dressent sur les deux rives...

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C'est à en regretter d'avoir dû partir si vite de cette région! 

Pour la première fois depuis le début du voyage, il m'a malheureusement fallu tenir un rétroplanning afin de revenir à Vientiane à temps pour récupérer mon visa chinois et décoller le lendemain pour Kunming, la principale ville du Yunnan. Un comble après s'être rendue si proche de la frontière!!! Mais les voyages imposent parfois une drôle de logistique et dessinent ainsi leur propre logique...

 

21 novembre 2013

La sérendipité, ou l'art des heureux hasards!

Après un mois de voyage, comment résumer ces premières semaines passées en Thaïlande?!? Peut-être par une rencontre faite à Bangkok, à peine 24 heures après mon arrivée...

Si je n'ai aucun plan précis depuis le début de ce périple au long cours, j'avais quand même dans l'idée de me rendre assez vite au Laos en suivant la ligne de chemin de fer qui remonte au Nord, jusqu'à la frontière. Et puis une bière prise au retour de la gare, la rencontre de deux filles débordant d'enthousiasme, une folle soirée nous entraînant jusqu'au petit matin, et ma décision était prise : je les suivrai dès le lendemain à Koh Pha-Ngan pour participer à la Full Moon Party, véritable institution de la fête qui se déroule tous les mois sur cette île du Sud de la Thaïlande.

Ce n'est certes pas la première direction que j'aurais prise, mais les rencontres ne sont-elles pas l'essence meme des voyages? 

D'ailleurs, au gré de ces périgrinations dans les iles du sud (les nombreux "Koh" qui ponctuent mon itinéraire), nous en ferons beaucoup d'autres :

- à Koh Pha-Ngan, des américains passionnants avec qui nous passerons une soirée mémorable sur notre plage du bout du monde (parce qu'uniquement accessible en bateau!), sans compter la présence de Cheeky et Teddy, deux employés Thai totalement délurés qui apporteront un peu de piment à notre séjour!

- à Koh Samui, un groupe de français avec qui nous avions déjà partagé notre première soirée à Bangkok...

- Cécile et Samson, déjà croisés à la Full Moon Party quelques jours plus tôt, avec qui nous passerons le plus clair de notre temps sur cette jolie et décontractée ile de Koh Lanta. 

Suivront l'île photogénique de Koh Phi Phi, où une expédition d'une journée en bateau nous permettra d'accéder à de petits coins de paradis... puis l'affreuse Phuket qui me semble réunir (tout comme Koh Samui, mais à une autre échelle) les pires aspects du tourisme en Thaïlande : l'exposition du tourisme sexuel en toute impunité et des occidentaux venus faire leur beurre (pardon, commerce!) à l'autre bout du monde sans la moindre volonté d'intégration...

Et puis après avoir partagé d'incroyables et d'improbables moments avec mes deux acolytes (des nuits blanches de Bangkok à Koh Pha-Ngan, en passant par du toboggan dans la jungle, des galères de transport ou des conversations jusqu'à des heures avancées de la nuit), il était temps pour moi de reprendre mon backpack en solo et tracer ma route vers le Nord pour enfin rejoindre le Laos... avec plus de 20 jours de retard sur mon "plan" initial (cela n'étonnera pas ceux qui me connaissent bien!).

Je passerai ensuite 3 jours dans la jolie ville d'Ayuthaya, ancienne capitale de l'Empire jusqu'à sa mise à sac par les Birmans. Il y règne une ambiance de petite ville de Province, parsemée de temples des temps anciens et dont les activités sont entièrement tournées vers le fleuve qui l'encercle. Et bien qu'il ait s'agit de mes premiers pas de baroudeuse solitaire, je me suis alors rendue compte à quel point il était aisé de faire des rencontres et garde notamment un excellent souvenir d'une soirée passée à discuter avec une rock-star Thai, venue en "retraite" dans cette petite ville située à 2 heures des folies nocturnes de Bangkok!

Depuis Ayuthaya, j'expérimenterai le voyage en train pour rejoindre en une nuit Nong Khai, dernière ville avant la frontière Lao symbolisée par le paisible et majestueux Mékong... Que ce nom sonne doux à mon oreille... Et à l'heure où j'écris ce post, je me trouve toujours sur ses rives, après avoir franchi cette fois le pont et le poste frontière!

Rétrospectivement, débuter ce voyage par la Thaïlande avait du sens : l'heureux hasard de rencontrer Miryam et Sabrina dès mon premier jour à Bangkok m'aura permis un long détour par ce beau pays, où l'idée de parcourir un "bout du monde" avait justement germé il y a tout juste 5 ans, lors de mon premier séjour en Asie. La boucle est désormais bouclée!

 

20 novembre 2013

Yellow curry with chicken...

Ca se passe de commentaire, non?

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19 novembre 2013

Le Lap, une valeur sûre!

Selon les goûts de chacun, de la viande ou du poisson servi(e) chaud avec un mélange d'herbes (lemon grass, green onion, coriandre, et autres saveurs...) pour 20 000 Kips seulement... Savoureux!

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19 novembre 2013

Le Bat-Tuk!

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19 novembre 2013

Kip the change!

La monnaie laotienne est le kip, tellement sous le coup de l'inflation que l'on y trouve uniquement des billets : de 1 000 kips (soit 10 centimes d'euros...) à 100 000 kips (donc 10 euros si mes calculs sont exacts). Avec ces liasses de billets, qui se ressemblent tous à mon grand désespoir, on peut se procurer :

- une grande bière Lao (660 ml) pour 10 000 K

- un bon plat local pour 20 ou 30 000 K

- une chambre spartiate (mais avec "salle de bain" privée) pour environ 50 000 K

- 4h de trajet chaotique en mini-van pour 70 000 K (Vang Vieng - Luang Prabang ou Luang Prabang - Nong Khiaw)

- une location de vélo pour 10 000 K

- un massage traditionnel Lao pour environ 50 000 K

- un paquet de cigarettes pour 15 000 K quand il s'agit d'une grande marque ou moitié moins pour des clopes locales... mais c'est aussi un peu selon la gueule du client : à titre d'illustration, dans une petite échoppe, une vieille femme comprenant aussi bien l'Anglais que je parle le Lao, me demande seulement 4 000 K pour un paquet, jusqu'à ce que son petit fils à peine agé de 12 ans ne s'interpose et m'en demande le double... Cette petite anecdote m'aura au moins permis de connaitre les prix pratiqués pour les locaux et ceux destinés aux touristes!

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